On pourrait tenter de mettre des mots. Mais ce serait tromper et trahir. On pourrait faire un joli copier/coller avec la chronique de la veille, mais le moral n’est même plus aux facéties.
Les trois premiers toros du jour étaient, à nouveau, imprésentables, Castella a été élégant et suave devant un adversaire de peu, peu de cornes, peu de trapio, peu de moral, peu de mobilité et réussit la prouesse d’être trop long. Perera a mis en valeur la complète impotence du toro suivant. Au moment où l’on songeait « ça fait peine », le taureau se coucha par terre, et la messe était dite. Le toro beige, genre peluche, sorti en troisième, était à peu près complètement invalide. Sébastien s’occupa à toréer l’à peu près qui restait et on a passé la faena à prier que le toro ne tombât pas trop souvent. Le maestro y réussit, patient, délicat, prévenant et termina par une quinzaine de passes, immobile dans le sitio, où l’ectoplasme de la modeste peluche rodait encore un peu. (suite…)