Certes, le contraste avec la corrida de la veille est-il susceptible d’altérer le jugement.
Mais on se demande tout de même par quel mystère, en une temporada sous Coronavirus, où toutes les férias, notamment, espagnoles, ont été annulées les unes après les autres et où les ganaderos n’ont pu vendre leurs toros à quiconque, un tel lot a pu être choisi ou accepté dans une arène de première catégorie, fût-ce celle, un peu avantageuse et quelquefois frivole, de Nîmes sous l’empire de qui vous savez depuis des siècles. L’économie taurine doit sans doute déroger aux règles les mieux établies ! On avait cru, jusqu’alors, qu’une offre en excédent faisait nécessairement le bonheur du client. Et qu’un client de prestige incontestable pouvait imposer ses conditions, y compris par temps de crise. C’est ce que nous avions pensé la veille en voyant le très beau lot de Victoriano del Rio. Garcigrande nous aura déniaisés. Et la chute fut brutale !
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